On y découvre la personnalité de Debussy à travers le regard de sa fille Claude-Emma, sa fille chérie, à qui il dédicace Children’s corner en 1909 et La Boîte à joujoux en 1913.
Espiègle, malicieuse et rêveuse, Chouchou -puisque c’est ainsi que la surnommait affectueusement son père – nous entraîne dans l’univers romantique d’une jeune fille adolescente du début du siècle, pas tout à fait comme les autres.
Chouchou, incarnée par Blandine Pilhion, nous touche par ses sentiments forts et justes qu’elle nous livre en toute naïveté et toute fraicheur. Pourtant, cela se passe en 1918. Le père disparaît rapidement alors, elle décide de le démourir à sa façon et se promet de déchiffrer ses partitions, comme elle lirait le journal intime de son père – sa manière à elle de faire son deuil.
La musique tient une place centrale dans ce journal imaginaire qui s’ouvre sur la mort de Debussy le 25 mars 1918. Une douce manière de (re)découvrir des chefs d’œuvres de ce compositeur de génie, mais qui était aussi un papa comme les autres.
Nicolas Vergne y interprète quelques-unes des plus belles pages écrites par Debussy pour le piano, accompagné d’Estelle Thomès Leloup à la clarinette qui y interprète notamment la rhapsodie pour clarinette et piano, seule pièce dédiée à la clarinette écrite par C. Debussy.

